À 25, 30 ou 35 ans, on est dans le mouvement. On cherche un appart, on se met en couple, on lance une boîte, on signe des contrats, on rêve d’indépendance. On avance. Et souvent, on le fait à l’instinct, dans l’urgence, avec les infos qu’on trouve en ligne ou les conseils de notre entourage. Mais entre les bons réflexes et les mauvaises surprises, il y a une différence : le notaire.
Longtemps associé à des moments solennels ou à des situations compliquées (héritage, divorce, achat immobilier…), le notaire est pourtant un allié de tous les instants, y compris pour les jeunes. Il est là pour anticiper, sécuriser, expliquer, protéger. Et surtout, pour éviter que les choses se compliquent après coup.
Quand on est jeune, on pense rarement au notaire. Et pourtant…
Les jeunes générations sont autonomes, connectées, débrouillardes. Elles gèrent beaucoup de choses seules. C’est une force, mais c’est aussi un risque : celui de prendre des décisions importantes sans mesurer toutes les conséquences juridiques ou patrimoniales.
Voici quelques exemples très concrets :
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Acheter un bien immobilier en couple sans être mariés : qui est propriétaire de quoi ? Que se passe-t-il en cas de séparation ?
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Recevoir une aide financière d’un parent ou grand-parent : est-ce une donation ? Un prêt ? Qu’en dira le reste de la famille ?
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Créer une entreprise avec un ami ou prêter son nom pour des statuts : et si les relations se tendent ? Et si la responsabilité est engagée ?
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Signer un bail à deux, ou vivre dans un logement dont le bail est au nom de l’un des colocataires : quelles garanties ? Quels recours ?
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Se pacser, se marier, avoir un enfant, se séparer… : que prévoit la loi ? Que peut-on organiser différemment ?
Dans toutes ces situations, le droit existe, qu’on le connaisse ou non. Et ne pas s’informer peut exposer à des problèmes juridiques, financiers, voire familiaux. Le rôle du notaire est précisément de vous éviter ça.
Mieux vaut prévenir que réparer
Le notaire, ce n’est pas seulement une étape obligatoire dans un processus administratif. C’est un conseiller juridique de proximité, impartial, soumis au secret professionnel. Il est là avant les ennuis, pour vous aider à prendre les bonnes décisions, à poser les bonnes questions, à formaliser les bonnes choses.
Et dans bien des cas, un premier rendez-vous d’information est gratuit. Vous pouvez poser vos questions, exprimer vos doutes, exposer votre situation. Le notaire vous dira s’il y a besoin d’un acte, d’une vérification, d’une précaution à prendre.
Plutôt que de faire appel à Google en panique ou de suivre un conseil TikTok, mieux vaut s’appuyer sur un professionnel du droit formé, assermenté, et… réellement là pour vous.
Anticiper, ce n’est pas s’inquiéter : c’est être responsable
Souvent, les jeunes pensent que consulter un notaire, c’est pour « plus tard ». Mais ce « plus tard », c’est parfois demain. Un coup de cœur immobilier, un désaccord avec un proche, une opportunité pro, un événement de vie… et tout s’accélère.
Anticiper, ce n’est pas être pessimiste. C’est faire preuve de responsabilité. C’est aussi protéger ses proches, clarifier les choses, éviter les conflits. Et c’est bien souvent le meilleur moyen de se simplifier la vie.
Le réflexe notaire : une habitude à prendre tôt
À l’image des campagnes de prévention santé, la campagne « On en parle ou pas ? » portée par la Chambre des notaires de Picardie vise à créer un réflexe chez les jeunes : ne pas attendre que ça aille mal pour consulter un notaire.
On peut (et on doit) faire appel à un notaire quand tout va bien, pour que cela continue ainsi. Parce que dans la vraie vie, les situations évoluent vite. Parce qu’un malentendu peut coûter cher. Parce qu’un conseil peut tout changer.
Un notaire près de chez vous, pour en parler librement
Vous avez des questions sur votre situation ? Des doutes sur une signature, une clause, une démarche ? N’attendez pas. Consultez un notaire.
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Un notaire, ce n’est pas que quand ça va mal. C’est aussi pour que ça se passe bien.
